Bénin 1
Par Pierre
Je me décide enfin à commencer mon article sur le Bénin.
J'attendais des photos, j'en ai certaines, mais celles que je voulais ne viennent pas... Alors je commence et on verra bien.
Le Benin, c'est la petite tâche rouge que vous voyez sur la carte. C'est un pays dont la religion principale est le Vaudou, qui cohabite très bien avec toutes les autres religions présentes sur ce territoire : Catholicisme, prostestantisme, Islam. Ce qui explique peut-être (en partie seulement, je pense) le calme qui y règne, comparé à d'autres pays africains. Tout ça pour vous dire que malgré les petites inquiétudes qu'ont généré mon voyage, tout s'est très bien passé, et même, c'est une destination que je conseillerai tellement les Béninois sont extraordinaires.
En cliquant sur la carte, vous serez dirigés vers le site google maps, qui vous permettra de voir la carte du Bénin de plus près et de vous y balader si vous le souhaitez. Vous pourrez même rentrer le nom d'un ville, et basculer en mode photographie, pour voir nos points de chute d'en haut.
Je dis "nos" points de chute, car je n'y étais pas seul. Je suis parti là-bas, pour trois semaines de tournage, avec une amie réalisatrice, Nathalie. Sur place, nous rejoindrons Jean-Michel, son ami de longue date, metteur en scène et professeur de théatre.
Là c'est Nathalie, en train de régler sa caméra, derrière Jean-Michel. Devant c'est Arnaud, le chauffeur et à côté, notre "fixeuse", c'est à dire notre guide locale, elle-même réalisatrice et psychologue, co-organisatrice du Festival audio-visuel de Cotonou (capitale économique du Bénin). Un personnage clef, sans qui le film n'aurait pas pu se faire.... pas comme ça en tous cas...
Arnaud Noéllie
Dès que nous avons posé nos pieds sur la terre du Bénin, nous sommes partis à Ouidha. Une ville côtière du sud du Bénin, où se déroule tous les ans un grand rassemblement "Vaudoun". Cet événement a lieu à la "Porte du non-retour", plage d'où partaient les esclaves Béninois pour le Brésil. Ce lieu est choisi, chaque année, pour commémorer cette époque, où les noirs étaient exploités pour le confort et la richesse des blancs. Je pense que les cérémonies Vaudous qui s'y déroulent, quelques fois les sacrifices d'animaux, servent à extérioriser la blessure de ce peuple. Avec cette fête, de plus en plus connue et médiatisée, les béninois peuvent peut-être rappeler certaines choses au reste du monde.
Le film de Nathalie parlera de l'esclavage. Pas directement, pas frontalement, mais à travers une histoire d'amour entre un blanc et une noire. Un film musical donc... :)
Pour l'heure place à la cérémonie.
On plante un bambou de 10 m de haut dans le sable. Il est enfoncé très peu dans le sol, mais le rituel, et les fétiches utilisés vont le faire tenir.
La presse est là
Et il faut qu'il tienne le bambou !!
Le charme fera effet...