Le parc de la rivière bleue
Par Christiane
Aujourd'hui, c'est samedi et le temps est au beau sur Nouméa. Je décide donc d'aller voir de plus près ce qui se cache dans les montagnes, direction le parc de la rivière bleue.
Question : selon vous, quelle va être la couleur dominante de ce parc ? La réponse en images, un peu plus loin dans ce message.
Je quitte le motel, ici en rouge, et j'en profite pour vous montrer le quartier...
Voici la carte de Nouméa. Je loge en bas, juste à côté de l'hippodrome (en forme de stade). On voit bien la succession de baies. Le centre-ville et la place des cocotiers sont situés juste au-dessus du mot "Nouméa".
La carte de Nouvelle-Calédonie est toute petite, mais en regardant de près, on voit Nouméa en bas à gauche. Je vais traverser tout droit dans la largeur et rejoindre le parc de la rivière bleue (écrit en vert), à une cinquantaine de minutes de voiture de Nouméa.
Je commence à grimper dans la montagne.
Je ne suis plus habituée à ces grands espaces qui s'étendent à perte de vue !
Mais la mer n'est jamais très loin... Là, on voit Nouméa...
J'arrive au parc. Première surprise, je pensais m'y promener à pied, mais il est tellement grand que l'on y circule en voiture.
Me voilà partie sur la piste...
Deuxième surprise, les couleurs... Le ciel est bien couvert, je me demande comment cela doit être quand il fait beau.
Le rouge et le vert fluo...
J'arrive au lac de Yaté, lac artificiel de 42km2.
En amont, les deux rivières qui se déversent dans le lac : la rivière blanche, au premier plan et la rivière bleue que l'on devine en arrière-plan.
La végétation, le relief et les couleurs sont très différents de ce que l'on trouve en Polynésie.
Une petite trouée de ciel bleu, le soleil qui darde un rayon, et je prends la photo en conduisant, de peur que les nuages ne reprennent leur place tout de suite.
La pluie creuse des canyons...
Il y a de fréquents petits ponts de bois, rougis par la terre, qui franchissent de petites rivières dans lesquelles trempent de petits kanaks...
Euh... pas si petits que ça finalement, les kanaks ! Mais bien sympathiques, ils voulaient que je fasse plusieurs photos d'eux !
J'arrive sur le bord de la rivière blanche. Je vais traverser pour me rendre dans l'autre vallée, celle de la rivière bleue, mais le pont n'est plus ouvert à la circulation. Il est fragilisé par l'eau et seuls les piétons peuvent désormais l'emprunter.
Je pars donc avec mon sac-à-main, une bouteille d'eau, et mes tongs...
Bêtement, je n'ai pas pensé à prendre une paire de baskets. A Tahiti, on randonne avec des nouilles, ces chaussures en plastique... Mais ici, c'est sec...
Je marche, je marche, je marche...
Même les petits ruisseaux sont rouges !
Je m'attends presque à voir surgir le petit chaperon rouge de la brousse...
En tout cas, cette terre qui teinte les pieds me donne la curieuse envie de m'en servir pour tracer des traits sur mon visage et mes bras. Mais je résiste !
La pierre est naturellement sculptée par les intempéries...
Au bout de trois kilomètres de marche, j'arrive enfin sur les rives de la rivière bleue, sur le site de la forêt noyée.
Je pensais que cela serait assez lugubre, mais curieusement, l'ambiance qui s'en dégage est plutôt poétique.
Bon, c'est bien la contemplation, mais le parc ferme à 17h et j'ai trois kilomètres à faire dans l'autre sens. En plus, je commence à sentir des ampoules se former à l'endroit où la lanière rejoint la semelle des tongs.
Un peu de vert, pour reposer du rouge...
A ma surprise, je m'aperçois que le retour est une longue descente, mes foulées sont donc beaucoup plus grandes. Je n'avais même pas remarqué que j'avais grimpé sur trois kilomètres à l'aller ! C'est l'habitude des côtes raides de la Polynésie, j'imagine...
Puis, je me rends sans tarder au palmétum (palmiers).
Vu que le panneau annonce une promenade de 45mn, alors que je n'ai que 20mn devant moi, je fais la balade au pas de charge... Et un kilomètre de plus !
J'aurais fait de l'exercice, aujourd'hui ! Ca fait du bien.
Je vous laisse lire le panneau explicatif. Cliquez sur la photo pour votre confort de lecture.
Sur le chemin du retour, le ciel se dégage enfin... J'en profite pour faire quelques photos avec le soleil !
Les fameux auracaria, conifères existant déjà il y a 60 millions d'années !
D'autres sortes d'auracaria...
Et encore...
D'après vous comment s'appelle ce col ?
Evidemment !
Pour finir, quelques couchers de soleil pris depuis la fenêtre de ma chambre...
A bientôt !