Dernière journée à Huahine (ça rime, c'est fait exprès)

Par Christiane

C'est déjà notre dernier jour sur Huahine. Nous passons par Fare pour dire au revoir à la famille d'Abu, au salon de l'artisanat.

Nous y trouvons une dame qui refait des décorations avec des palmes de cocotier,

des démonstrations de fabrication de colliers en coquillages,

(ils découpent même des petits morceaux de coquillage pour en faire comme des perles... mais il faut agrandir la photo pour le voir).

... nous y trouvons aussi de la musique et du ma'a (nourriture)... mais pas la famille d'Abu, qui n'est pas encore arrivée.

Nous irons les saluer en fin de journée, puisque nous allons pique-niquer dans le sud de l'île, pas très loin de chez eux.

Nous passons par Fare. La journée s'annonce belle.

Pierre n'a d'ailleurs pas résisté à l'envie de sauter du ponton. Le seul hic, c'est que l'endroit est farci d'oursins ayant de longues épines...

Par souci d'investigation, Pierre a donc testé les éclats d'épines d'oursin dans le talon ainsi que le moyen local de les faire disparaître (les épines pas les talons). 

Je ne vous révèle pas l'astuce, ce sera l'objet d'une prochaine devinette (dans la catégorie "devinettes" pour les non-initiés)... C'est très efficace !

Nous suivons un truck (prononcer trrrreuk), qui sert de bus. Vous pouvez noter la taille de la partie arrière qui déborde bien après les roues, et l'accès par la porte arrière.

Ces trucks sont encore en fonction dans les îles (on appelle îles tout ce qui n'est pas Tahiti). Sur Tahiti, les bus classiques (nommés "beuss"), les ont remplacés, mais il existe encore quelques trucks pour les transports scolaires. A l'intérieur, les sièges sont le plus souvent des bancs en bois.

Puis nous quittons la "ville" pour les côtes sud de Huahine.

On distingue les coraux au premier plan, puis une zone plus profonde, puis une zone turquoise sablonneuse et peu profonde, et enfin au loin, le récif frangeant sur lequel les vagues de l'océan viennent se briser...

Derrière les vagues, c'est le plein océan...

La partie turquoise est très claire et on y voit des raies léopards, des tortues et parfois des raies mantas. Mais pour cela il faut être en bateau ayant un faible tirant d'eau...

Des polynésiens, probablement en train de pêcher, nous font de grands signes amicaux et nous interpellent... en anglais...

Il est vrai que, depuis peu, les touristes américains affluent à nouveau.

Nous arrivons sur notre lieu de pique-nique, chez Brenda et Vetea.

Brenda est la collègue, psychologue scolaire, d'Angéli et à ma surprise, elle est aussi la soeur de Leïana, présidente de l'association des rééducateurs ! Elle connaît également Catherine, ma plus jeune soeur, qui était sa prof de SVT à l'école normale. La Polynésie, c'est vraiment tout petit...

Leur pension, très belle et très bien située est malheureusement en liquidation judiciaire. Le tourisme reste très difficile : la Polynésie est loin de tout et les billets d'avion très cher (comme vous avez pu, hélas, le constater).

Leurs nombreux bungalows sont situés dans un très joli jardin ou en bord de lagon.

L'endroit regorge de tikis, cette représentation du premier homme demi-dieu qui engendra les hommes suivants...

Il incarne le monde des esprits et a souvent des vertus protectrices (mais pas toujours).

Celui-ci, situé face à la mer, sert à tenir la canne à pêche...

C'est l'heure du pique-nique, nous irons vérifier ensuite si le lagon est poissonneux (pas de risque d'hydrocution, l'eau doit bien faire 30°).

Brenda nous offre même un délicieux gâteau pour le dessert !

Nous sommes vraiment accueillis très chaleureusement.

Il fait chaud et l'eau nous appelle.

On s'équipe et hop, on va faire un petit coucou aux poissons...

Cette patate de corail se situe à environ quatre mètres de fond. On y voit bien, hein ?

A gauche un poisson-coffre, à droite une autre variété de concombre de mer,

et probablement un bénitier, à moins que ce ne soit une huître ?

Ensuite, Pierre va faire un tour dans le parc à poisson, le grillage immergé situé à gauche du tiki pêcheur. Il prépare une petite vidéo qui sera visionnable ici, très bientôt.

Nous quittons à regret ce petit coin de paradis et passons par l'épicerie des parents d'Abu pour leur dire au revoir.

Ils nous offrent des colliers de coquillages pour notre départ et même une couronne de fleurs séchées !!

Vraiment, nous avons été accueillis à bras ouverts et très touchés par leur gentillesse et leur humanité. Nous serons heureux de prendre soin d'Abu à notre retour en métropole, car il vient faire ses études à Toulouse, avec Jérémie...

Nous regagnons le port de Fare où nous devons retrouver Jean-Paul, Isabelle et Hélène....

....pour...

...prendre l'apéro au bord du lagon !

Leur départ en voilier pour Moorea étant prévu le lendemain matin, quelques heures avant notre décollage, nous convenons de leur lancer une corde par le hublot afin de les aider à avancer plus vite...

Hélas, nous n'avions pas prévu que ni Pierre ni moi ne serions près du hublot...Du coup, on n'a rien pu faire alors qu'ils étaient en panne sur l'océan !

Nous nous sommes donc envolés avec de magnifiques colliers de coquillages supplémentaires, ignorant tout des mésaventures du capitaine et des deux mousses.

Merci pour tout Angéli, c'était un vrai moment de bonheur ce séjour sur Huahine !

Comments

[Angéli]

Juste pour information, je ne mesure pas 1m50, sur la dernière photo, j'étais encore à genoux quand ils ont pris la photo !