Au galop !
Par Christiane
Aujourd'hui, c'est samedi. Pierre ne travaille pas et nous décidons d'aller faire un tour à l'hippodrome de Pirae (commune située entre Mahina, où nous habitons, et Papeete). C'est sa réouverture, après 11 ans de fermeture.
D'après les informations que nous avons eues, l'un des anciens présidents de l'hippodrome aurait passé un "arrangement personnel" lors de la construction du grand hôpital de Tahiti situé à proximité.
Il a autorisé le dépôt de la terre du terrassement sur l'hippodrome. Etant donné la taille du chantier (grand hôpital avec parkings souterrains), l'hippodrome est devenu rapidement impraticable et a été fermé. Il a fallu onze ans au président actuel de l'hippodrome pour le remettre en état, avec les petits moyens du bord.
Bon, je suis là incognito, parce que Pirae, c'est la commune sur laquelle je travaille...
Tiens, voilà un jockey qui revient des baraquements situés en face et qui se dirige vers les écuries...
Curieux, nous allons faire un tour du côté des bâtiments et nous y trouvons....
le pèse-personne qui sert à la pesée des jockeys, nous supposons...
A droite, ce sont les guichets pour parier, mais le PMU n'est pas ouvert aujourd'hui.
Il y a aussi, bien sûr, une buvette et une baraque à frites et à casse-croûtes (appellation locale des sandwichs faits avec de la baguette).
Ca fait un petit moment que l'on attend, Samuel s'affaisse...
Mais,ça y est, les compétiteurs font un premier tour de chauffe.
Les chevaux sont des "importés", c'est-à-dire qu'ils sont orginaires de Nouvelle-Zélande (transportés par bateau).
Ce sont des pur-sang magnifiques ! Nous sommes impressionnés par leur puissance et leur fougue... On sent bien qu'ils n'ont qu'une envie, celle de partir au galop. Certains jockeys ont bien du mal à les contrôler.
Et voici la première course...
C'est vraiment impressionnant de voir passer ces chevaux à pleine vitesse, à quelques mètres à peine... Ils atteignent les 60 km/h !
L'effort a visiblement été intense, ils sont couverts de sueur après la course.
En tout cas, ça nous a réveillé Samuel !
La course suivante, c'est une course locale, avec des chevaux locaux, à cru et en paréo.
Les cavaliers trichent !!! Ils mettent des robes en tissu paréo ou des shorts sous leur paréo.
Ah, en voici un qui est en tenue traditionnelle !
Il est très applaudi !
Puis le soir, nous cédons à une nouvelle habitude : prendre l'apéritif sur la plage face au coucher de soleil...
Angéli est avec nous pour quelques jours avant de prendre son avion pour la métropole puis d'aller vivre (et travailler) en Guadeloupe.
On a aussi la visite de quelques chiens, attirés par l'odeur des cacahuètes...
Bon, c'est quand vous voulez pour l'apéro sur la plage !!!